On parle beaucoup des suicides de policiers ou d’agents de France-Télécom, sans toutefois en connaître les causes réelles, si ce n’est qu’elles trouveraient leurs sources dans l’environnement professionnel.
On parle beaucoup moins des suicides dans la Gendarmerie et les explications de tels gestes restent généralement vagues et sans connotation professionnelle avouée.
Cet article de l’Est Républicain du 14 septembre relate le suicide de deux gendarmes du groupement départemental de gendarmerie de Nancy (Meurthe-et-Moselle) :
L’Adjudant-chef, dont on n’aurait sans doute jamais évoqué le geste sans celui d’un officier du même groupement, s’appelait Fabrice Navarro, il avait 35 ans, une épouse et deux enfants.
Toute sa famille dont je fais partie, est encore sous le choc…
Il a été inhumé hier dans sa ville natale de Neuf-Brisach, dans le Haut-Rhin, aux côtés de son père Antoine, ancien douanier décédé il y a deux ans d’une longue maladie.
Repose en paix, Fabrice.